dimanche 29 mars 2009

Carpe Diem!

C'est sans doute le dernier (probablement...) texte parlant de mes états d'âmes que vous lirez ici. Pas que je dis que le fait d'exprimer ses états d'âmes n'est pas une bonne chose, au contraire, mais le mandat premier de ce blogue n'était pas ça à sa création. Comme je veux maintenant le réenligner vers, justement, son but premier, je fais une dernière entrée pour remercier en premier lieu tous ceux qui me lisent fidèlement et qui ont même pris le temps de commenter mes textes.

À l'avenir et ce, même si je reviens écrire un peu moins souvent (recherche oblige), vous y lirez des trucs différents ou qui se rapprochent plus de ce que j'écrivais au début. J'ai déraillé durant une certaine période et par le fait même, mis mes intérêts et mes passions de côté pour d'autres trucs vides et insignifiants.

Et voilà maintenant que votre humble et dévouée, Pakou, la seule, l'unique et la VRAIE est de retour et pour de bon, pour vous faire faire davantage de découvertes et partager ce qu'elle aime avec vous.

Au plaisir et en espérant que vous demeurerez toujours aussi fidèles. :)

En attendant, je vous laisse sur une pensée qui me tient à coeur: La vie est beaucoup trop courte pour s'en faire pour des riens et s'empêcher de faire ce qu'on aime uniquement pour plaire aux autres. Si les gens ne nous aiment ou nous respectent pas pour ce que nous sommes, ils ne nous méritent tout simplement pas!

Alors sur ce, Carpe Diem et restez vous-mêmes!!

mercredi 18 mars 2009

Inné ou acquis? - Exemples de comportements

Voici quelques sujets qui n'ont pas vraiment de lien avec le thème principal de ce blogue, mais qui me tiennent tout de même à coeur et que j'aimerais partager avec vous.

Cyberdépendance et cybercriminalité: inné ou acquis?

Dimanche dernier, l'émission Découverte présentait un reportage sur la cyberdépendance. De plus, à Tout le monde en parle, il y avait parmi les invités un agent de la SQ afin de parler de la cybercriminalité. Évidemment, les deux peuvent être à la fois dissociables ou indissociables. C'est-à-dire qu'on peut souffrir de cyberdépendance sans pour autant pratiquer la cybercriminalité, bien que le contraire peut tout aussi être possible.

Tout ça pour en venir au fait que ces deux fléaus sont beaucoup plus grands qu'on pourrait le croire et qu'ils touchent, très souvent, des gens près de nous. Tout comme d'ailleurs n'importe quel autre dont l'abus de drogues dures ou de dépendance aux jeux de hasard. Justement, le parallèle se fait très bien avec ceux-ci quand on y pense. Selon moi, la cyberdépendance est une maladie qui doit être soignée, la plupart du temps, par des spécialistes en la matière. Certains arrivent à s'en sortir d'eux-mêmes, comme moi par exemple, puisque ça été mon cas durant une certaine période, mais heureusement, grâce à l'encadrement que j'ai reçu et que je vis dans un environnement favorable, mon entourage m'a grandement aidé à m'en sortir. Mais il faut aussi avouer que je n'ai pas cette prédisposition à passer des heures, et même mes journées, soirées ou même nuits entières devant mon ordi à clavarder ou à écrire sur des forums ou même jouer à des jeux en ligne (lire World of Warcraft ici par exemple) sans arrêt. Il est possible de s'en sortir soi-même, mais il faut savoir se poser les vraies et bonnes questions et savoir y répondre. Certains ne s'en rendent pas compte et ne s'en rendront jamais compte qu'ils ont un problème. Quand Internet devient le centre de ta vie et le jour où tu remplace tes amis par du monde que jamais, tu ne rencontreras, c'est là que ça devient un réel problème. Quand tu en viens à manger devant ton écran d'ordinateur au lieu de manger en compagnie de tes proches, il y a définitivement un problème. Il y a aussi un problème lorsqu'on investit la plupart de notre énergie et de notre temps à travailler sur un supposé projet qui ne rapportera absolument rien, même à long terme et qui ne mènera nulle part. Je peux comprendre que certaines personnes vivent seules et pour contrer la solitude, ils vont passer du temps sur le net, mais tant qu'ils n'en font pas leur vie, ce n'est pas si grave.

Cependant, je me pose une question. Est-ce que ce problème serait inné ou acquis? Je m'explique. C'est certain que le vécu et l'entourage doivent sans aucun doute y jouer un rôle important, et même de premier plan. Mais est-ce qu'une personne peut naître naturellement avec cette prédisposition naturelle à faire un usage abusif d'Internet, un peu comme pour combler un manque voir affectif, comme une personne peut abuser des drogues dures, par exemple? Je crois personnellement que les deux situations peuvent s'appliquer, mais dans le deuxième cas, soit que la personne ne pourra jamais s'en sortir ou soit qu'elle aurait besoin de traitements encore plus importants, comme quoi elle ne sera jamais totalement heureuse. C'est un peu la même chose si on aborde le sujet de la cybercriminalité. Les arguments restent les mêmes.

Enfin, on pourrait tout de même en conclure qu'à différents degrés et ce, depuis les débuts du web, on en est tous un peu accroc, pour la certaine utilité qu'il peut nous apporter. Il suffit tout simplement d'apprendre à doser.

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Décrochage scolaire: Intérêt ou pas pour les études, mais pourquoi?

Mon sujet suivant porte sur le décrochage scolaire. On en parle beaucoup dans l'actualité ces jours-ci et il serait à la hausse, semble-t-il. Je me posais justement une question toute simple: Je n'ai pas été moi-même une élève «modèle» si on peut appeler ça ainsi, j'avais des notes dans la moyenne sans plus et même que j'ai souvent éprouvé des difficultés dans certaines matières à l'école, je subissais de l'intimidation, je n'avais pas beaucoup d'amis. Bref, tous ces facteurs auraient pu faire en sorte que j'aurais décroché assez rapidement de l'école et perdu à jamais mon intérêt pour les études. Non! C'est tout le contraire qui est arrivé. Étant de nature très persévérante, j'ai toujours continué de trimer dur en me fixant des buts malgré tout. J'ai subi tellement d'échecs, mais je me suis toujours relevé, et aujourd'hui, ça m'a tout simplement rendu encore plus forte. J'ai réussi. Je fais maintenant un travail que j'aime et je gagne bien ma vie. Aujourd'hui, le succès me sourit. Mes efforts sont récompensés. Tout ça non seulement grâce à ma nature persévérante et travaillante, mais aussi grâce à l'environnement dans lequel j'ai évolué. J'ai toujours eu le support et l'encouragement de mes parents, ma famille. Mais si je n'avais pas eu tout ça, est-ce que seul ma nature aurait pu me permettre d'atteindre les buts que je m'étais fixés au départ? Ou bien, j'aurais décroché comme plusieurs autres jeunes de mon âge à l'époque? Ma question se résume donc à, est-ce qu'une personne ne peut s'en tenir qu'à elle-même, à une nature entreprenante et fonceuse malgré un manque d'intérêt et de motivation flagrantes pour les études, ou bien il lui faut l'entourage nécessaire pour y arriver? Encore une fois, comme dans l'article plus haut concernant la cyberdépendance, celà serait-il une question d'inné ou d'acquis?