mardi 23 février 2010

De la mode, des poupées et des créateurs...

Dimanche dernier, Patrick et moi sommes allés dans la Capitale, histoire de se faire voir un peu là-bas et aussi, se permettre de sortir de Montréal et par le fait même, nous avons profité de l'occasion pour voir quelques belles expositions qu'on voulait voir depuis longtemps.

Le tout se déroulait au Musée des Beaux-Arts du Québec.

La première, portant sur la haute couture entre les années 1947 à 1957, m'a laissé toute en admiration devant les plus grands noms tels que Dior, Balmain, Balenciaga et même Galliano.
On peut admirer près de 250 créations originales des plus illustres designers de l'histoire de la mode, ainsi que des oeuvres de grands photographes tels que Richard Avedon entre autres. On peut également y voir des tenues portées par des personnalités marquantes et même des publicités et des séances photos du magazine Vogue.

Ce qui est intéressant par-dessous tout est de voir un peu le genre de créations qu'ils faisaient à l'époque, tandis qu'on peut faire un rapprochement avec certaines modes qui sont revenues plus tard. On peut voir d'ou viennent les fameuses tailles ceintrées, les bustiers, les robes bouffantes, les tailleurs, etc. De nos jours, il est évident qu'on peut trouver le petit tailleur parfait pour nous et à prix modique, mais il faut garder à l'esprit qu'il a été inspiré des plus grands créateurs du 20e siècle.

Enfin, cette exposition provient du Victoria and Albert Museum de Londres, qui est le plus grand musée d'art et de design de mode. Elle se tiendra au Musée des Beaux-Arts du Québec jusqu'au 25 avril prochain.

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La deuxième exposition que nous avons vu peut atteindre un public beaucoup plus large. En effet, tout le monde se rappelle de la fameuse poupée Barbie, ayant inspiré beaucoup des millions de fillettes à travers le monde entier. On peut la retrouver arborant des tenues des couturiers mentionnés plus haut et ce, honorant les années 1959 à 1966. Encore une fois, je dirais que celle-ci est liée avec celle sur la haute couture. Elle est même présentée comme complément ludique à cette dernière. C'est intéressant de voir l'évolution de la poupée, d'autant plus qu'ils ont pris les poupées vintage, ce qui rajoute au cachet avec leurs coiffures de l'époque également.

L'exposition est regroupée en sept thèmes qui vous rappelleront certes des souvenirs. Les différents thèmes sont la garde-robe de Barbie, la boutique, les tailleurs, les robes de cocktail, Barbie prend la pose, les robes de bal et de soirée et un collectionneur de Barbie. Bref, tout le monde en sort charmé et peut y trouver son compte.

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En troisième lieu, nous avons vu Québec en design. Celle-ci présentant 75 ans de création issu de la collection du MNBAQ. Affiches, croquis, maquettes et objets variés retracant plusieurs domaines du design graphique, industrie et des arts appliqués. Une exposition dont on reste un peu sur notre faim, puisqu'en une seule salle, on fait le tour assez rapidement, mais ils semblent avoir bien couvert l'essentiel de la création québécoise.

Fait intéressant: On peut voir de vieilles affiches d'Expo 67 ainsi que le flambeau olympique qui avait été créé pour les jeux de 1976. Aussi, une vieille maquette du métro de Montréal s'y trouve et le plus drôle c'est qu'à l'époque, il ne se rendait jusqu'à Crémazie. On en a quand même fait du chemin depuis...

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La dernière et non la moindre est De Pellan à Ferron. Cette dernière propose un survol de la peinture au Québec des années 1950 à 1980. Parmi les tableaux présentés, y figure Paul-Émile Borduas, Alfred Pellan, Marcelle Ferron, Guido Molinari et Claude Tousignant.

Cette exposition est principalement présentée par la Banque TD et sa sélection d'oeuvre québécoises regroupant habituellement plus de 5000 peintures, gravures et sculptures.

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Pour terminer, j'aimerais insister sur le fait que le musée tient également une collection permanente riche et haute en couleur. D'ailleurs, un incontournable et à voir absolument est celle sur Jean-Paul Riopelle ou on y retrouve entre autres L'hommage à Rosa Luxemburg.


dimanche 14 février 2010

La meilleure St-Valentin



Plusieurs jugent la Saint-Valentin comme étant une fête inutile et trop commerciale et d'ailleurs, je fais moi-même partie de ces gens-là. Mais ce n'est pas une raison de dénigrer cette fête pour autant. Je crois plutôt que ce sont justement les personnes de ma condition (voir les filles) qui l'ont rendu ainsi. Certaines devraient s'arrêter un moment et réfléchir sur leur conception de l'amour. C'est quoi l'amour pour vous? Se faire offrir la douzaine de roses, le champagne, la chambre d'hôtel équipée du bain tourbillon, et plus encore..?? Si c'est ça qui vous rend heureuse, hé bien, tant mieux pour vous, mais n'est-ce pas un peu excessif et exigeant de votre part? Peut-être que votre amoureux avait d'autres plans pour une soirée toute aussi réussie et sans crever son budget pour VOUS faire plaisir, à vous, chères petites princesses!

En ce qui me concerne, ma plus belle St-Valentin à vie, c'était il y a 2 ans. Les circonstances étaient beaucoup moins joyeuses. Pour ceux qui s'en souviennent, je n'ai pas besoin de fournir davantage d'explications, mais pour les autres, j'étais hospitalisée et dans l'incertitude si j'allais ou non pouvoir voir la binette de mon petit trésor tant désiré. Le jour venu, Patrick a pris la peine de faire le détour par le St-Hubert, braver le traffic qu'il déteste par-dessous tout et ce, après une journée de travail épuisante; tout ça pour pouvoir être avec moi, tout simplement, et aussi, me donner la chance de manger autre chose que de la bouffe d'hôpital pour ne serait-ce qu'une seule journée. Cette journée fût malgré tout magique pour moi. Pas juste parce que je mangeais du poulet de chez St-Hubert, mais l'important a été de savourer le moment qu'on était ensemble et d'apprécier pleinement ce que chacun pouvait faire l'un pour l'autre, même dans les moments les plus durs. C'est ça l'amour après tout. Nous prenons l'engagement d'être ensemble pour le meilleur et pour le pire, et pas juste pour le meilleur. Pour moi, ça n'a rien à voir avec des fleurs qui seront fanées après 3 ou 4 jours. Le véritable amour ne doit pas être associé à un bouquet de fleurs éphémères, mais bien à quelque chose de durable et d'éternel...

La vie, ni le monde, ne vont surtout pas s'arrêter parce que c'est la St-Valentin. Mais plutôt que la St-Valentin existe parce que justement, elle fait partie de la vie. C'est tout simplement une occasion de plus pour poursuivre nos activités normales, en couple, en famille ou même entre amis, tout en les rendant agréables. De plus, n'attendez pas seulement des attentions ou des preuves d'amour de la part de la personne qui partage votre vie si c'est le cas, mais bien de toutes les personnes qui vous entourent.

Puisque l'amour, c'est l'amour peu importe la forme qu'il prend. L'amour c'est de l'oxygène. L'amour nous élève au-dessus du monde et de toutes autres choses... All you need is love !!!

lundi 8 février 2010

La playlist de la semaine du 8 février

Comme tout bon début de semaine mérite de commencer sur une bonne note, voici donc mes choix pour cette semaine.

samedi 6 février 2010

Mes derniers coups de coeur

Même si je les connaissais déjà depuis un petit moment déjà, j'ai pu mettre enfin la main sur trois excellents albums. Les trois s'influençant soit de folk ou de pop (ou les deux), donc rejoignant ainsi largement mes goûts musicaux. Je parle ici de Marie-Pierre Arthur, Élisapie Isaac et Orange Orange.



Commençons d'abord par Élisapie Isaac. Le premier album de cette auteure-compositeure et cinéaste se laisse tout simplement et tout doucement écouter. En effet, la chanteuse inuk nous transporte dans son monde et nous fait découvrir la richesse d'une culture oubliée. Mais cet album, qui respire autant la joie de vivre que la mélancolie, est un véritable baume pour l'âme. En effet, à la toute première écoute, je me sentais parfaitement zen. À écouter si vous vous sentez stressé ou angoissé, mais à écouter en boucle. Pour ma part, je l'écoute depuis deux jours et je n'arrive pas à m'en lasser et je ne suis pas certaine si j'arriverai un jour à m'en lasser. J'aime le petit côté qui nous rêver, voyager tout en sachant marier à merveille la pop et le folk. Sur cet album, on peut aussi y retrouver des noms importants, tels que Éloi Painchaud, Martin Léon, Pierre Lapointe et Richard Desjardins, pour ne nommer que ceux-là.

Enfin, si vous voulez en savoir plus, son site web est tout à fait intéressant.

http://www.elisapie.com/



En ce qui concerne Marie-Pierre Arthur, je l'ai découvert à un spectacle d'Ariane Moffatt alors qu'elle en faisait la première partie. D'ailleurs, elles ont longtemps travaillé ensemble, ce qui aura servi de tremplin à la bassiste et auteure-compositeure-interprète. Ce qui a dû sûrement aidé est le fait que les deux jeunes femmes sont également de grandes amies depuis le cégep.

Ce qu'on peut retenir du premier album de Marie-Pierre Arthur, c'est un album plutôt acoustique et folk. Sa voix rappelle même des petits accents country. Elle reprend même une très belle chanson de Daniel Lavoie intitulée Qui sait, mais en ce qui me concerne, je me reconnais beaucoup dans la chanson Ma tête à off. Cependant, il y a des chansons aussi plus rythmées et entraînantes qui donnent envie de prendre la route et rouler là où le vent nous mène.

De plus, la chanteuse sait aussi très bien s'entourer, soit de Louis-Jean Cormier et François Lafontaine du groupe Karkwa, Robbie Custer (Patrick Watson) et de Olivier Langevin (Galaxie 500).

Bref, cet album éponyme reflète la chaleur humaine et les sujets dont il traite nous ramène aux vraies valeurs de la vie. Un album rassembleur où il est si facile d'imaginer un groupe autour d'un feu de camp tout en jouant ces chansons à la guitare. Autant ça qu'une soirée froide d'hiver entre amis, autour d'une bonne bouteille de vin.

http://www.mariepierrearthur.com/



Mon troisième coup de coeur est nul autre que Orange Orange. Ce groupe formé par Dominic Hamel, ancien musicien des groupes hip hop Gatineau et Motus 3F, et de Sabrina Sabotage qui se trouve à être aussi la compagne dans la vie de l'autre.

Tout d'abord, je pourrais qualifier le premier album du duo comme principalement pop. De la vraie bonne pop entraînante qui enflamme vos samedi matin ou après-midi. Si vous prévoyez faire du ménage ou préparer une bonne bouffe entre amis, c'est l'album tout indiqué pour ça. De plus, la reprise de Je danse dans ma tête de Céline Dion est encore meilleure que la version originale. Mais selon moi, ce n'est pas surprenant.

Je vous invite fortement à passer voir leur site pour en savoir plus le groupe.

http://www.orangeorange.tv/

mardi 2 février 2010

Depuis quand je me sens ainsi...

Je suis presque convaincue que c'est lié à ce jour où il est parti. En effet, tout a commencé vers le 23 avril 2008 où on m'a dit qu'il fallait mettre un terme à ma grossesse. C'était fini! Zackary ne verra jamais le jour. Il portera malgré tout un noble prénom cependant, puisqu'il passera désormais dans la légende. Par contre, il aura bien existé, contrairement à une vraie légende proprement dite. Mais avant même de prendre la décision finale, Tristan aura vécu ses derniers jours à la maison avec papa et maman et ce, dans le confort de leur jolie petite maison. Aussi, pour que maman ait le temps de se faire à l'idée et se préparer à le laisser partir. Entre temps, un nouveau membre s'ajouta à la famille. Oui, le 25, Pixelle arriva à la maison. Une jeune petite minette très enjouée et à la petite bouille sympathique ne demandant rien de mieux qu'un foyer accueillant et rempli d'amour.

Pixelle nous a beaucoup apporté. Depuis la toute première seconde que je l'ai vu, elle a su jouer un rôle thérapeutique, bien qu'elle ait toujours eu son petit côté quelque peu «insouciant». Mais son rôle prit encore plus d'ampleur après le 28 lorsque nous sommes revenus à la maison, bredouilles, sans bébé.

Ensuite, me voilà avec 15 belles semaines de congé devant moi. Comme si j'en avais pas eu assez. Je ne travaillais pas depuis déjà deux mois et demi et je me retrouve avec 15 autres longues semaines à passer seule, sans trop savoir quoi faire de mes dix doigts... Au moins, ça m'aura permis de m'occuper de moi, faire des choses qui me font plaisir.. Heureusement que j'avais ma Vespa à l'époque, puisque c'est pas mal la seule chose que j'avais vraiment envie de faire, m'évader... Mais je trouvais quand même mes moments de solitude plutôt dur parfois. Mais comme je n'avais pas très envie (ou très peu) de me déplacer pour aller rencontrer des gens, j'ai préféré rester seule et attendre le retour du travail de Patrick. Par contre, j'aurais apprécié qu'on vienne me visiter, ou qu'on me téléphone, qu'on me demande comment j'allais, au cas où j'aurais eu besoin d'en parler. Cependant, je ne m'accorde aucunement le droit d'en vouloir à qui que ce soit.

Enfin, l'été a passé et j'en profitais du mieux que je pouvais. Entre deux balades en Vespa, une sortie ici et là pour quand même tenter de voir quelques amis et ma famille, m'occuper de Pixelle et surtout, de moi. J'ai même renforcé certains liens pendant cette période, des liens auxquels un an plus tôt, je ne m'aurais pas attendu de créer. Merci aussi à toi, Stef, d'avoir su m'écouter et m'apporter ton support. Comme je l'ai déjà dit, avec Pat, vous êtes sans doute les deux premières personnes avec lesquelles je me sens énergisée à votre contact. Disons que nos nombreux fou rires m'auront été très thérapeutiques. ;)

2 septembre 2008. Le grand retour au travail. J'étais heureuse de retrouver l'une des choses que je sais le mieux faire et ma grande passion: l'infographie. Mais j'étais surtout contente de retrouver mes collègues, de retrouver une vie qui m'avait manqué finalement. C'est dans ces moments que l'on se rend le plus compte qu'on aime notre métier. Ce que j'ai le plus apprécié fût de retrouver mon bureau, presqu'intact, comme si je n'étais jamais partie. Rien n'avait été déplacé. C'était encore MA place à moi. Je suis reconnaissante que cela ait été respecté. Ce que j'ai le moins aimé, c'est que j'ai senti de la pression presqu'à la toute première heure de mon retour. On me confiait déjà de gros projets alors que je ne savais pas si j'étais totalement remise de cette épreuve. Biensûr que mon deuil devait être fait, mais jusqu'à quel point. Pour moi, c'était encore récent. Je crois que je n'étais pas tout à fait prête, malgré tout, à ça. Mais bon, il fallait bien que je me lance, sinon je n'aurais peut-être jamais recommencé, qui sait... Mais peut-être aussi que j'aurais aimé qu'on vienne me voir, pour me parler de tout ça. D'accord, vous n'osiez pas trop... On ne sait jamais trop quoi dire dans ces moments, mais dites-vous que je devais souffrir beaucoup plus en me repliant sur moi-même qu'en en parlant justement. Et puis, il ne faut pas avoir peur d'essayer. Au pire, je vous aurais dit que je ne voulais pas en parler. C'est sûr que j'aurais pu aussi aller vers vous, mais comme je venais tout juste de revenir d'assez loin, j'avais une réadaptation à faire.

Vous comprendrez maintenant pourquoi j'avais certains problèmes de discipline personnelle. J'avais une certaine mauvaise habitude d'aller sur internet et à plusieurs reprises sur mes heures de travail. Je n'étais pas encore revenue celle que je suis aujourd'hui, soit une femme en pleine possession de ses moyens et qui se fait même vanter ses mérites par ses employeurs. Parlant d'eux, je leur suis particulièrement reconnaissante de m'avoir quand même accordé ma chance et que les répercussions ne furent pas trop sévères. Si ça n'avait pas été d'eux, je n'aurais peut-être plus d'emploi aujourd'hui. En effet, début 2009, on m'accordait enfin l'opportunité de monter de classe d'emploi. Depuis ce temps, je suis considérée comme faisant partie des meilleurs. Professionnellement parlant, je ne peux pas dire que l'année 2009 fût mauvaise. Au contraire, j'accumule les mérites presque sans relâche et ce, en y mettant tout mon coeur, même si ce n'est pas toujours facile et malgré les embûches qui peuvent se mettre sur mon chemin, je continue d'avancer en ne comptant que sur moi-même.

Mais Tristan est toujours bien présent à mon esprit. Je vous entends déjà me dire qu'on oublie jamais et qu'il demeurera toujours vivant dans mon coeur. Ça j'en suis consciente. Cependant, à chaque fête ou à chaque date commémorative, je ne peux m'empêcher de penser à lui. Je vois une famille, une jeune mère avec son bébé et je m'imagine, le tenant dans mes bras, comment il aurait été et surtout, comme la situation aurait été s'il avait été avec nous. Je n'en veux pas à personne d'avoir des enfants et même que je trouve ça merveilleux de voir une petite famille unie. De plus, si j'avais un seule chose à leur dire c'est d'en profiter.. Car on ne sait jamais ce qui nous pend au bout du nez.. La vie est si belle, mais si fragile...

Pour terminer, je vais répondre à une question que je me suis fait poser et que je m'attends à me faire poser encore: Une nouvelle grossesse n'est pas dans mes plans à court terme ni à moyen terme. En tout cas, pour le moment, Patrick et moi en parlons. Nous parlons même d'adoption, car ni l'un ni l'autre ne voulons revivre les difficultés que nous avons vécu et ce, même si on nous dira quand même que ça pourrait très bien aller pour la prochaine fois. Il faut comprendre qu'on est quand même portés à vivre dans un angoisse qu'il pourrait arriver quelque chose encore... Aussi, ça ne paraît peut-être pas nécessairement, mais Patrick a été également beaucoup plus affecté que l'on pense. C'est quand même lui qui a pris soin de moi et il a même vécu un «burn out» à cause de son ancien emploi, la surcharge qu'il avait sur les épaules, etc.. Un épuisement dont il ne sait peut-être encore pas entièrement remis complètement...

Enfin, je crois qu'il va nous falloir encore quelques années (voir 2-3 ans) pour se décider vraiment. On demande juste de ne pas se faire mettre de pression là-dessus. Je sais que je ne suis plus aussi jeune mais j'ai quand même juste 35 ans. En attendant, nous tenons avant tout de profiter de la vie pleinement et si un jour, on prend une décision, c'est qu'on l'aura pris ensemble, sans que personne d'autre se soit interposé.