vendredi 20 juin 2008

Lâcher prise

Je viens de tomber sur quelques articles qui m'ont beaucoup fait réfléchir. En fait, j'y pensais depuis quelques jours et même, en me basant sur mon expérience personnelle, je réalise qu'on a tendance à beaucoup trop se soucier de l'opinion d'autrui. Qu'on le fasse de façon consciente ou inconsciemment, nos actions sont souvent axées sur le «paraître». Je m'entends très souvent dire: «De quoi ai-je l'air?» ou encore «De quoi je vais avoir l'air si j'agis de telle ou telle façon?» WHO CARES? Pourquoi toutes ces questions existentielles? Serais-je justement par peur que j'agis ainsi? Par peur de déplaire... Pourquoi toujours cette peur qui nous anime? La peur d'être jugé, d'être abandonné? de manquer d'argent? Je vois déjà des petits sourires sur vos visages en lisant ceci, surtout ceux qui me connaissent. Oui, je suis comme ça et je ne m'en cache pas, mais je m'efforce de changer ça. Je crois que le simple fait d'être conscient de ce que nous sommes réellement est déjà de s'accepter soi-même et ça, c'est un bon pas dans la bonne voie selon moi. Pour revenir aux articles que je lisait portant sur le «lâcher prise». Cette «discipline» consiste à accepter ce qui est et ce qu'on ne peut pas changer dans le moment présent en oubliant le passé, que ce soit les événements de la vie ou même les personnes. Il y a des choses qui sont hors de notre contrôle et qui ne changeront jamais et ce, même si la vie change, évolue. Il faut apprendre à vivre avec ça, accepter le changement. C'est avec le temps qu'on y arrive selon moi. Le temps arrange bien des choses. C'est lui qui nous permet de travailler sur nous-mêmes et d'apprendre à mieux connaître ceux qui nous entourent pour ainsi mieux coexister avec eux. Le temps nous donne également l'expérience de la vie et ainsi, nous apprenons à agir en toute connaissance de cause sans avoir peur d'être jugé. Je veux dire qu'on apprend à «lâcher prise» d'après les expériences que nous vivons. En fait, le «lâcher prise» est un art qui s'apprend et se cultive. Par exemple, en tant que personne éternellement insécure, j'essaie de me dire que si je m'empêche de faire quelque chose que j'aime par peur de déplaire ou autre question posée plus haut, je serai malheureuse toute ma vie. Alors, mieux vaut penser à soi d'abord pour ainsi augmenter l'estime qu'on a de nous-mêmes et accepter la vie telle qu'elle se présente à nous. Car refuser de lâcher prise, c'est refuser la vie telle qu'elle est, et c'est ainsi de cette façon que nous perdons toute confiance. Comme mentionné plus haut, je répète qu'il faut capter le moment présent, sans regarder en arrière, ni se soucier des conséquences à venir. Ça vous paraît peut-être un peu je-m'en-foutisme comme philosophie, mais comment voulez-vous être heureux si vous êtes toujours entrain de vous poser des questions existentielles? Notre cerveau est un muscle et il faut le faire travailler pour les bonnes choses, mais s'il pense trop, il finira par devenir fou...

Enfin, peut-être est-ce moi qui devient folle en pensant un peu trop avec ces délires philosophiques, mais je crois au moins qu'en adoptant cette philosophie et de ne jamais oublier l'expression Carpe Diem et de l'appliquer au quotidien, c'est ainsi que se trouve le bonheur et nous apprenons par le fait même à faire confiance à la vie et en nous-mêmes. Il ne se trouve pas au bout du chemin, mais bien dans chaques petits gestes ou paroles qu'on fait ou dit chaque jour et il est le résultat de notre attitude à l'égard des autres. 

jeudi 19 juin 2008

Où est allé le romantisme?


Quelle femme, proprement dit, n'a jamais rêvé se faire offrir des fleurs sans que ce soit nécessairement son anniversaire ou autre occasion spéciale, de recevoir une lettre d'amour ou encore se laisser sussurer des mots tendres à l'oreille lors d'une promenade au clair de lune? Ce genre de choses n'arrive pas que dans les contes de fées ou au cinéma, contrairement à ce que certaines personnes pourraient croire. Je me considère même comme l'une des privilégiées qui l'a déjà vécu, mais pourquoi cela ne ferait que durer un certain temps et ensuite, cesser tout ce genre d'attention aussitôt qu'on tient l'autre dans ses filets? 

Il faut, soit être complètement désabusée ou désillusionnée pour ne pas apprécier recevoir un bouquet de fleurs ou un simple petit mot prouvant à l'autre qu'on tient à lui ou tout simplement, qu'il ou elle nous manque. Notre monde serait-il entrain de tuer le romantisme? Nous vivons tellement, et ce de plus en plus, dans un monde de performance dans lequel la notion d'humanité n'a pratiquement plus aucune importance. Tout va de plus en plus vite. On nous demande de produire, produire et encore produire pour rentrer chez nous complètement épuisé et vidé de toute énergie qui nous restait, celle qui devait servir à prendre soin de l'être aimé. Bien que nous ne voulions pas trop s'embarquer dans une routine, nous le faisons bien malgré nous comme nous voulons toujours performer et toujours être le meilleur. Mais pendant que nous nous acharnons à vouloir devenir le ou la meilleur(e) pour des gens que nous ne connaissons pas ou avec lesquels nous n'entretenons aucun lien affectif, finirait-on par prendre l'autre pour acquis? Dans cette situation, il faut faire un choix. La carrière ou la vie de couple? Ceux qui arrivent à concilier les deux, je leur lève mon chapeau. Ne peut-on tout simplement pas seulement travailler et faire ce qu'on aime sans vouloir pour autant performer pour gravir les échelons pendant que le conjoint nous attend avec un magnifique souper aux chandelles que nous ne prendrons même pas la peine de profiter finalement? Serions-nous plus heureux si nous nous contentions de bien gagner notre vie uniquement pour pouvoir ainsi mordre dedans à pleines dents? Cela donnerait sans doute une société plus heureuse et en meilleure santé mentale, selon moi... 

P.S. Je ne vise pas personne en particulier ici, mais je parle plutôt en général, d'après les différentes situations dont je suis témoin. Je ne m'inclus pas là-dedans. 

vendredi 13 juin 2008

Une «guêpe» n'est pas seulement un insecte nuisible

Encore une fois, je viens de terminer 3 jours intensifs de mini voyages en Vespa. En effet, j'ai profité de la superbe température que nous offrait Dame Nature pour aller me faire voir un peu en périphérie de la ville. Je n'ai pas encore de photo à vous montrer, bien que j'aurais beaucoup aimé, mais ce sera pour une prochaine fois, mais j'en garde un bon souvenir bien gravé dans ma mémoire.

On peut sortir la fille de St-Hubert, mais...

Mercredi dernier, la journée a d'abord très bien débuté avec un délicieux latte noisettes préparé par ma très bonne amie Mab. Comme je devais passer à son travail pour lui remettre un truc important, j'en ai donc profité pour goûter à quelque chose de nouveau. Après une petite heure de repos en sirotant mon café tranquillos, je reprends la route, direction je-ne-sais-où-mais-je-vais-là-où-la-route-me-mènera, je me retrouve assez vite sur le pont Victoria. Ce n'est pas nécessairement par là que je voulais passer, mais bon, maintenant que j'y suis, on va faire avec. Une fois le pont traversé, la 112. Là, je me reconnais un peu plus. Je décide donc de continuer jusqu'à St-Hubert, qui est d'ailleurs ma ville natale, le berceau de mon enfance. 
Ça m'a paru un peu étrange de poser mes 2 roues en sol hubertain, même si j'y étais déjà retournée quelques fois, mais rarement en «touriste». Je suis maintenant comme une touriste dans mon propre patelin. Et pourtant, plus je m'y promène et plus c'est pareil. Je me sens encore chez moi. Je ressens un léger pincement au coeur de revoir les anciennes maisons où j'ai grandi. Après avoir fait le tour de mes anciens quartiers, je retourne en direction de Montréal où je m'y rends en environ 1h. Ouf! Bonne petite balade, mais j'en aurai réussi une de plus et je suis très fière de l'avoir fait. 

Vers 14 heures, après un dîner avalé rapidement, je prends la décision d'aller rendre une petite visite surprise à mon amie Stéphanie. Quelques heures et deux bières plus tard, je me dirige finalement vers la maison avec Patrick qui était venu me rejoindre. Après s'être rafraîchis et reposé un peu, nous repartons pour aller partager un bon repas au resto (voir mon entrée précédente) avec deux bonnes amies. Ensuite, alors que je repars au cinéma avec Anne et Marie-Ève, Patrick repart de son côté avec la Vespa. Une belle petite soirée de filles qui s'est fort bien terminée et qui devrait se répéter plus souvent. Le tout s'est terminé vers minuit, je rentre chez moi et je retrouve l'amour de ma vie, dans mon lit, et je passe une très bonne nuit de sommeil.

Le chemin du Roy

Jeudi matin - Je me lève vers 10 heures et, tout en buvant encore mon café et en mordant dans mes rôties à la confiture de framboises, je me demande quoi faire en cette deuxième journée ensoleillée. Je fais mes plans: J'ai toujours ma Vespa dans la cour et la route m'appelle toujours, apparemment. Je songe au Chemin du Roy que je n'ai encore jamais expérimenté. Je décide donc de m'y aventurer. Je pars alors immédiatement après le dîner. En passant par Pointe-Aux-Trembles, je longe la rue Notre-Dame jusqu'au pont Le Gardeur. Je suis maintenant à Repentigny et de surcroît, sur ce qu'on appelle aussi Le Chemin du Roy (ou la route 138). Je continue toujours en ligne droite et je roule, je roule, pendant un bout de temps. Tout à coup, j'aperçois la pancarte pour L'Assomption. Tiens! Pourquoi ne pas aller découvrir cette charmante petite ville. Je tourne donc sur la 343 Nord et j'arrive à L'Assomption 4 kilomètres plus tard. Je rate la «sortie» pour le centre-ville et je me retrouve sur le côté beaucoup plus campagne de la ville. Je fais même presque tout le tour de la 343 avant de retourner de bord pour me dire que finalement, il n'y a plus grand chose à voir. Pas grave! Que je me dis. Je suis là pour découvrir après tout et je ne suis aucunement pressée. Je finis enfin par retourner d'où je suis arrivée et je trouve finalement la rue où je dois tourner pour aller dans le centre-ville. Je m'y retrouve enfin et en visitant, je m'y plais rapidement. Pas pour y rester, évidemment, mais les habitants de L'Assomption peuvent vraiment être fiers de leur ville. Vous en avez une très accueillante et très bien entretenue. 

Après cette petite virée, je suis enfin retournée en ville. J'ai terminé cette journée dans un 5 à 7, rue Ste-Catherine avec Patrick et quelques collègues de son travail. Nous avons dû malheureusement partir tôt pour aller récupérer notre auto à Lachine, au travail de Patrick. Par contre, c'était un mal pour un très grand bien, car nous nous sommes permis une balade des plus romantiques sur les bords du canal Lachine en plus que ce soit en pleine soirée. 

Deux filles, un vendredi et une Vespa

Mon amie Mab était en congé aujourd'hui. Je suis passée la prendre chez elle ce matin et nous sommes allées au Cora pour y savourer un déjeuner parfait. Une fois l'estomac bien rempli, nous remontons sur la Vespa et repartons pour une petite séance de magasinage. Une Place Versailles et quelques trentaines de dollars bien investis en quelques vêtements et bijoux plus tard, nous sommes de retour à P.A.T. afin que mon amie puisse y larguer quelques paquets. Ensuite, je parle à Mab de l'existence d'un Tigre Géant à l'Assomption et à seulement 45 minutes en Vespa. Nous décidons d'aller y jeter un coup d'oeil. Ça tombe bien, j'avais justement quelques achats de prévu pour la Fête des pères qui a lieu ce week-end. Finalement, je trouve tout ce dont j'ai besoin. Nous avons finalement, et sans aucune hésitation, adopté l'endroit et nous prévoyons y retourner bientôt. De plus, nous connaissons le chemin pour s'y rendre facilement. 

Je raccompagne Mab chez elle et enfin, je suis de retour à la maison vers 18h45. Enfin! La journée a été plus que plaisante, mais je ne suis pas du tout fâchée d'être chez moi et en plus, l'idée de passer une journée seule avec Patrick me rend heureuse. Nous avons soupé et sommes repartis (toujours en Vespa) vers le centre-ville pour y voir une exposition de Munny. (Je vous reviens plus tard avec des photos de l'expo). Ensuite, nous avons marché quelques temps et découvrir certains aspects de la ville auxquels les gens ne s'attardent jamais, ou presque jamais, et j'ai parlé de l'art urbain. (Je vous reviens bientôt avec les photos aussi). 

Voilà qui clôt très bien un vendredi soir et par le fait même, un trois jours bien chargé, à mon grand plaisir. Cela me fait le plus grand bien! Vivement d'autres balades et sorties de la sortes. Tant que je sorte et que je rencontre des gens, je serai la plus heureuse.

jeudi 12 juin 2008

Nouvelle découverte gastronomique















Je suis allée mangé hier avec des amis à un resto où l'on sert de la cuisine arménienne et de la Syrie. Situé à deux pas de la Petite Italie, l'ambiance de type «petit bistro sympa» y est tout à fait décontractée. Le seul défaut que j'y ai trouvé est que la minuscule terrasse à l'avant ne soit pas tout à fait assez grande, surtout si l'on désire déguster notre repas à l'extérieur par une superbe journée ensoleillée.

Je vous laisse le découvrir un peu plus en détail grâce au lien suivant. Mais j'espère vous donner encore plus le goût d'y aller, surtout que le menu est en grande partie le même que celui du Alep juste à côté, mais les prix sont à moitié moins cher.

lundi 9 juin 2008

La puce à l'agonie et autres découvertes...



Je suis tombée là-dessus en allant à la boutique Camion de pompier. La puce à l'agonie se spécialise principalement dans le art toy (ça se dit-tu comme ça?), mais plus particulièrement dans les peluches. Cependant, ils font également de la peinture et ils présentent même certaines de leurs oeuvres sur leur site. 

La puce à l'agonie expose justement ces temps-ci, sous le titre Doux cauchemars et autres contes de fées, soit au 4411, rue Notre-Dame Ouest. Ils partagent l'exposition avec Mimi traillette et Fabesko. Le tout durera jusqu'au 6 juillet prochain. 

***

Dans un autre ordre d'idées, une autre exposition se tient à Lachine dans le cadre de leur Projet Graffiti de l'arrondissement. Zeck & Astro débute le vendredi 13 juin et les oeuvres seront exposées jusqu'au 22 juin, au 870, Notre-Dame, Lachine. 

Je vous laisse sur ces liens: http://laparia.ca/blog/?page_id=93 et

jeudi 5 juin 2008

Une simple balade qui guérit bien des maux...

Depuis un certain temps, je savais plus ou moins où je m'en allais. Je me levais le matin sans trop savoir ce que j'allais faire, alors j'assoyais mon derrière sur mon divan rouge IKEA ou sur ma chaise d'ordi et je surfais sur le net toute la journée, ou encore je jasais sur msn. J'ignore encore un peu pourquoi je faisais cela. Sans doute le post partum. Je disais que je m'ennuyais, que les journées étaient si longues et combien je voulais retourner au travail le plus vite possible.

Aujourd'hui, j'ai compris ce que je manquais réellement depuis plusieurs mois. En fait, tout ce que j'ai fais a été d'enfourcher ma Vespa et d'aller voir quelque part dans le West Island si j'y étais. Je quitte la maison vers 13 heures et environ trois quart d'heures et une petite visite surprise à mon amour sur son lieu de travail plus tard, je reprends la route, via la rue Lakeshore longeant le lac St-Louis. Je roule, je roule... J'observe un peu la splendide vue sur le lac d'un côté et les magnifiques maisons de l'autre. C'est à ce moment que je me dis combien j'aimerais être anglophone et avoir quelques milliers de dollars de plus en banque et posséder une baraque dans ce bout-là. Sérieusement, plus j'avancais et moins j'avais l'impression d'être à Montréal. Et pourtant, je ne suis jamais sortie de l'île, techniquement. L'odeur du gazon fraîchement coupée et le parfum des lilas me chatouillant sans arrêt les narines m'accompagnaient tout le long de ma balade. Le genre de chose que j'adore et qui me permet encore plus de m'évader, mais tout en gardant toujours un oeil attentif sur la route, bien entendu!

J'ai roulé ainsi jusqu'à Ste-Anne-de-Bellevue. Très beau petit village, soit dit en passant, avec ses petites boutiques, restos, petits pubs sympas, etc. La même chose s'applique également pour Beaconsfield qui n'est pas très loin avant. Si quelqu'un est partant et a besoin de s'évader une bonne journée, je vous ferai découvrir avec joie ce petit coin qui, bien qu'anglophone, est tout à fait charmant.

Une fois arrivée à Ste-Anne, un dilemme me vient à l'esprit. J'aurais pu continué un peu plus vers l'ouest, mais comme il est déjà 15 heures, j'opte pour rebrousser chemin. Dans le pire des cas, j'ai tout l'été pour y retourner et me taper un autre petit nowhere du genre. Je retourne donc vers l'est et comme l'heure de pointe approche, je n'ai pas du tout envie de me retaper Cavendish et Côte-Vertu. Je choisis alors de continuer sur Lakeshore et de longer le bord de l'eau, jusqu'à ce que je me retrouve dans le centre-ville. En passant par Lasalle et Verdun, je remonte la rue Guy et me voilà juste à côté de mon travail. hi hi! 16h40. Je vais voir s'il y a encore du monde. Comme prévu, quelques personnes s'y trouvent encore, y compris également quelques nouveaux employés avec lesquels j'ai eu la chance de faire connaissance. Tant mieux! Comme ça, ça me fera moins de noms à retenir à mon retour en septembre. 

Après une petite demi-heure à discuter avec mes collègues de travail (vous me manquez beaucoup gang!!), je reprends ma Vespa pour ainsi braver le traffic du centre-ville pour enfin retourner à la maison. En y mettant les pieds, je trouve Patrick, l'amour de ma vie, qui m'attend, bien qu'affamé, pour commencer le souper. Au menu: de savoureux cheeseburgers fait maison avec des petites frites en juliennes. Miam! Je suis encore entrain de terminer ma bière que j'ai commencé en mangeant. Quoi de mieux pour terminer une journée si parfaite? Je vais sans doute terminer ça avec un film pour me détendre davantage avant d'aller au lit. 

Je vais très bien dormir cette nuit et surtout, je me sens beaucoup mieux et mon grand positivisme légendaire ainsi que ma forme physique reviennent en force. Il était temps! Comme quoi une simple balade peut calmer énormément les esprits et guérir bien des maux. Maintenant, je sais que je dois prendre mon temps et bien profiter de mon été avant de retourner, en pleine forme, au travail. De toute façon, rien ne m'empêche de voir mes collègues en dehors du bureau et ainsi, resserrer des liens. 

Sur ce, je vous laisse et je vais me chercher une autre bière, celle-là est presque vide... 

Au programme pour demain: Je ne sais pas encore, mais vous voyez maintenant, j'ai tellement de choix d'activités à faire que je ne sais plus laquelle choisir, plutôt que de rester devant un ordi à me ronger les sangs. S'il fait beau, j'irai sans doute à la vente trottoir sur Mont-Royal. S'il pleut, peut-être irais-je faire un p'tit tour (encore...) au café où mon amie Mab travaille. Un bon vanillatte, S.V.P.!? 

mardi 3 juin 2008

À la manière de...

Je vous parlais, dans l'une des entrées précédentes, d'un de mes designers préférés, soit David Carson. Je me suis alors essayé de créer un fond d'écran «à sa façon», mais en y gardant ma petite touche personnelle...





A la maniere de by ~NekoJin74 on deviantART

Sexe, cosmos et manolos

Un demi pop corn de format régulier, un thé glacé et une ride de 40 minutes de métro plus tard, je suis finalement de retour du film que je convoitais tant depuis plusieurs mois. Je veux bel et bien parler de Sex and the city. Enfin!

Bien que je sois sans doute une des dernières de mon entourage à l'avoir vu (mais sûrement la première à vouloir le revoir et revoir et re-revoir encore), je dois avouer que je me suis autant amusée à écouter le film que la série. Dès les premières minutes du film, j'étais parfaitement heureuse de retrouver mes héroïnes préférées, soit Carrie, Charlotte, Samantha et Miranda (d'ailleurs, je veux la collection de boucles d'oreilles que porte cette dernière). 

Le film, autant que la série, m'a beaucoup appris sur les relations interpersonnelles et de couple. Malgré une certaine superficialité en voyant les personnages se procurer des vêtements, chaussures ou sacs à main griffés, on y découvre également d'autres facettes de la personnalité de ceux-ci. En fait, je peux dire qu'ils ont plutôt gagné en maturité en adoptant une nouvelle vision de la vie, dû aux épreuves auxquelles ils doivent faire face. On s'entend que cela demeure de la fiction, mais ce qui ne l'est pas est l'amitié très forte entre les quatre femmes. Tout au long de l'histoire, elles se sont toujours supportés, malgré les accrocs qu'elles ont pu avoir. C'est un élément important qui est à retenir selon moi. Les vrais amis sont ceux qui sont toujours là, même si parfois, nos opinions divergent. Ce sont ceux qui sont capables de nous donner une bonne claque sur la gueule lorsqu'on en a besoin. Ce sont ceux qui nous apportent quelque chose sans redemander en retour. De toute façon, nous leur rendons toujours au centuple grâce à l'amitié que nous leur offrons. L'amitié, le vrai, c'est à la vie, à la mort même si nos vies prennent des directions différentes.

Mais il y a aussi l'amour... Sur cela, je n'ai qu'un commentaire à ajouter. L'amour de notre vie est très souvent et même, la plupart du temps, celui qui nous fait le plus rager autant que nous aurions envie de le serrer dans nos bras à jamais...

Voilà ma vision du film versus ma vision de l'amour et de l'amitié qui en sont le thème central. Tout ne tourne pas autour des Manolo Blahnik, des Cosmopolitains ou des Manhattan. Même si tout ça le rend encore plus agréable. 

Vivement un deuxième film!

lundi 2 juin 2008

Déjà un mois...

Voilà déjà un mois que je suis en congé de maternité et ce, sans même avoir de bébé. Cela peut paraître bizarre, mais c'est comme ça. Au fond, étais-je vraiment prête à avoir un enfant? Parfois et même très souvent, la vie voir la nature nous envoit des signes. Depuis un mois, j'ai plus l'impression de me retrouver et je suis plus que jamais consciente des vraies valeurs de la vie. Peut-être que cela n'était qu'une épreuve, afin de nous tester, si nous sommes fait pour être parents ou non? La réponse, j'y répondrai bien un jour, le bon jour où je déciderai de mon propre gré (et non pour faire plaisir aux autres) si j'ai vraiment envie d'être mère. En attendant, je profite de la vie au maximum. Je vois mes amies et on a du plaisir ensemble plus que nous en avons jamais eu. Ce genre d'épreuve fait grandir et rend plus fort, c'est évident, et il ne le fait pas uniquement pour ceux qui le vive. Plusieurs personnes de mon entourage m'ont en effet témoigné qu'ils étaient aussi bouleversés et choqués que moi face à cette situation. J'ai par ailleurs découvert à quel point j'avais de bons amis et qui étaient les vrais, grâce à tout le support et les pensées que j'ai reçu. Je ne me préoccupe plus de ceux qui ne m'ont rien dit ou qui ont eu plutôt tendance à tout ramener vers eux, sans se donner la peine d'écouter comme il faut ce que j'avais à dire. 

Je dis alors merci à tous mes amis qui ont pris la peine d'être présents pour moi, même en pensées, cela est toujours très touchant de se savoir bien entourés. Cela nous fait prendre conscience que nous ne sommes pas seuls en ce monde de performance et cette ère de pure égocentrie. Il y a toujours des exceptions à la règle et ceux-là, je les garderai près de moi pour toujours. Ne changez surtout pas, c'est comme ça que je vous adore. 

Sur ce, je tiens également à mentionner à quel point le travail est une chose gratifiante et on en a plus que jamais besoin pour se réaliser davantage de jour en jour. Je ne travaille plus depuis quatre mois et bien que certains pourraient m'en parler négativement, je m'en fous royalement. Pour moi, mon travail n'est pas une obligation. J'ai fais un choix que j'assume et j'adore toujours ce que je fais et je le fais toujours avec passion et j'y mets tout mon coeur. En ce moment, il me manque tellement que je voudrais y retourner n'importe quand, si on me le demandais. De plus, mes collègues me manquent, bien que ce ne soit pas tout, mais ils font partie de mon bonheur à pratiquer mon métier.

J'ai hâte de retrouver enfin ma vie comme elle l'était auparavant. Pour le moment, je profite au moins du soleil et ce que les journées peuvent m'apporter, mais il me manque toujours quelque chose... 

dimanche 1 juin 2008

Helvetica, le film!



Je viens tout juste de terminer le visionnement du documentaire sur la fonte Helvetica. Je sens soudainement (et tout au long du film d'ailleurs) une fièvre monter en moi. Celle de créer, juste pour le plaisir de créer, et non pour un quelconque particulier ou une compagnie X. La typographie fait partie de mes plus grandes passions depuis longtemps, mais elle s'était sûrement très bien cachée depuis quelques années. Je fais un métier où on me demande parfois de créer, mais mon travail étant très exigeant, c'est plus la performance et la quantité de travail effectuée en une journée qui fera de moi quelqu'un de productif aux yeux de la compagnie.

Grâce à ce documentaire, j'ai retrouvé ma bonne vieille passion. De plus, j'avais délaissé ceux que je peux considérer comme mes graphistes préférés, soit David Carson et Neville Brody. J'y ai également compris beaucoup de choses, comme le fait que ce n'est pas nécessairement parce qu'on utilise Helvetica, ou encore de posséder les toutes dernières versions des logiciels, qu'on est forcément un bon designer proprement dit et vice versa. Un bon designer se sert de son talent pour bien utiliser la fonte, mais ce n'est certes pas son logiciel qui lui donnera son talent. On peut travailler avec une version tout à fait archaïque et y faire de véritables petits bijoux. 

Ce qui confirme, dans bien des cas et bien que Helvetica soit très présente dans nos vies, qu'elle est tout de même mal et surutilisée. Je devrais montrer ce documentaire à certains de mes collègues de travail, afin de leur donner un cours sur ce qu'est le design. Ce n'est pas le simple fait d'utiliser du Helvetica «parce que c'est tendance» que vous allez forcément vous démarquer. Il faut utiliser de son bon jugement et se poser la question sur le pourquoi on veut utiliser cette police plus qu'une autre, comme n'importe quelle autre caractère. 

Mais pour ceux qui seraient encore sceptiques en disant qu'on ne peut pas être créatifs en travaillant avec du helvetica, qu'ils aillent dire ça à Max Miedinger (son dessinateur) ou encore aux deux autres que j'ai mentionné plus haut. Ouvrez un peu votre esprit et sortez du cadre et vous y découvrirez des petits trésors...