Je l'ai acheté cette semaine et, croyez-moi, je ne saurais m'en passer maintenant. L'album se laisse écouter. Et je dirais même plus: On ne peut plus s'arrêter de l'écouter et on ne s'en lasse jamais. Tout en restant fidèle à lui-même, Mes Aïeux rappelle par moments Beau Dommage dans certains de ses arrangements, mais qui ne sont pas pour autant copiés au défunt groupe. De plus, Mes Aïeux sait toujours aussi bien traiter de certains malaises de notre société ou encore même, dénoncer certains comportements, et ce, tout en sachant marier les mélodies parfaites avec leurs textes. Il est également un bel éloge à notre grande métropole.
Enfin, ce dernier opus est autant un délice pour les oreilles que pour les yeux, puisque la pochette même est un petit bijou de design en soi. En effet, le groupe a fait appel à l'un de ses idoles, soit Michel Rabagliati lui-même.
6 commentaires:
Je me dois d’ajouter certains points sur la critique (j’en aurais fait une sur mon blogue, mais je me suis fait scooper par une jolie fausse-rousse, apparamment ;P ) : Mes Aïeux ont raffiné l’art de revendiquer sans être trop gueulards. Comme Qui nous mène, comme Dégénérations. Je pense à Notre-Dame-du-Bon-Conseil, par exemple, ou Belle, embarquez. Le dosage est parfait. Ce qui m’a fait penser à La Grand-Messe des Cowboys fringants, dont je me suis profondément écœuré dans le temps, à l’avoir trop écouté. Je ne sais pas, mais j’ai l’impression que ça va prendre plus de temps pour écouter La Ligne orange jusqu’à plus soif.
De plus, je veux et j’exige que Rabagliati gagne tout ce qui se fait comme prix de design pour la pochette. Point-barre, non-négociable. Ça m’aura botté le cul pour aller acheter une bédé du type chez Drawn & Quarterly (je m’étais juré d’aller visiter la place, voilà, j’avais une bonne excuse pour y aller!). Et du coup, ma plume et ma tablette graphique me démangent...
Je suis en tout point d'accord en matière design graphique, tout est magnifique.
Par contre, j'ai de la difficulté à me caser niveau musical. Je ne sais pas, mais depuis un certain temps, le nouvel arrivage des chouchous du Québec (Cowboys fringants, Mes Aïeux et un brin Ariane Moffatt) m'a laissé perplexe un bon bout de temps.
J'ai en premier lieu écouter «Tous les sens» et j'avais beaucoup de mal (jusqu'à ce que je me rende compte que mon Ipod était en «shuffle» et qu'il avait bousillé l'ordre des chansons énormément). Par la suite, je me suis attardée à chaque chanson et j'ai eu un coup de coeur réel pour ce nouvel album de la fille qui me ressemble (ben oui, ça d'l'air que je ressemble à Moffatt...)
J'ai eu le saut en entendant les nouveaux arrangement des fringants. Ça paraît que c'est Lépine qui se cache derrière ça, ça pu le violon à plein nez, mais il m'a beaucoup touché avec des chansons comme «La tête haute». Oui, il y a un petit trou qui s'est formé à cause du départ du batteur, mais ça reste du bon stock pareil, les paroles accrochent tellement que ça prend trois écoutes que tu connais déjà l'album par coeur, et les illustrations du livret sont très belles, je sens une certaine sensibilité, je sais pas pourquoi, mais c'est ça que j'ai senti en voyant l'arrangement graphique.
Pour ce qui est de La ligne orange, même affaire, j'ai du mal à accrocher en partant. Tu vois moi personnellement je hais Notre-Dame-du-bon-conseil. Je n'aime pas la voix qui la chante, je la trouve longue et l'avoir mise dans les premières chansons est quant à moi une erreur. N'aurais-je pas compris le message? Peut-être, fort probablement, je connais pas encore la chanson assez, mais qu'importe, elle ne m'accroche pas, point. J'ai un faible par contre sur la légende qui est présenté sur cette album, et je parle non pas du joueur de hockey, mais bien du Grand Antonio. Come on guys! Je comprend pas pourquoi vous en avez pas parlé. Cet homme est ma foi poignant. J'ai vu des photos de ce célèbre poilu et il semblait être un vrai nounours. Son histoire est très triste...
Reste que je sais pas ce qu'il y a des cet album, mais il me laisse perplexe encore. J'ai beau l'écouter encore et encore, je décide toujours de finir mon voyage du retour avec Ariane Moffatt.
M'en va l'écouter encore voir, on ne sait jamais m'a peut-être comprendre le fuck que j'ai avec La ligne orange!
Je suis entièrement d'accord pour le Grand Antonio. Cet homme-là ne méritait tellement pas de finir comme il a fini... et Mes Aïeux traitent de son histoire avec une certaine sensibilité malgré tout et ils semblent avoir le plus grand des respect pour lui.
Pour ce qui est de l'album des Cowboys, je l'ai pas encore écouté comme il faut et je compte le faire, juste par curiosité, mais les échantillons que j'ai entendu sur Itunes music store me laise à mon tour un peu perplexe quant à aller acheter l'album... Selon, je serais plutôt à m'acheter l'autre album qu'ils viennent de sortir Sur un air de déjà vu. Du bon vieux Cowboys à son meilleur, comme dans l'bon vieux temps, selon moi. Mais encore là, c'est une question de goût. ;)
Mais oui! J'avais oublié qu'il en avait fait un «à côté»!!
Comment puis-je me le procurer?
Il est en vente sur itunes à 9,99$, je crois. Sinon, je suppose que tout bon disquaire doit l'avoir en inventaire... :)
jpense que le 2e des Cowboys est juste sur iTunes pour le moment, mais je peux me tromper. Et c'est vrai qu'il est excellent.
Enregistrer un commentaire