Voici quelques sujets qui n'ont pas vraiment de lien avec le thème principal de ce blogue, mais qui me tiennent tout de même à coeur et que j'aimerais partager avec vous.
Dimanche dernier, l'émission Découverte présentait un reportage sur la cyberdépendance. De plus, à Tout le monde en parle, il y avait parmi les invités un agent de la SQ afin de parler de la cybercriminalité. Évidemment, les deux peuvent être à la fois dissociables ou indissociables. C'est-à-dire qu'on peut souffrir de cyberdépendance sans pour autant pratiquer la cybercriminalité, bien que le contraire peut tout aussi être possible.
Tout ça pour en venir au fait que ces deux fléaus sont beaucoup plus grands qu'on pourrait le croire et qu'ils touchent, très souvent, des gens près de nous. Tout comme d'ailleurs n'importe quel autre dont l'abus de drogues dures ou de dépendance aux jeux de hasard. Justement, le parallèle se fait très bien avec ceux-ci quand on y pense. Selon moi, la cyberdépendance est une maladie qui doit être soignée, la plupart du temps, par des spécialistes en la matière. Certains arrivent à s'en sortir d'eux-mêmes, comme moi par exemple, puisque ça été mon cas durant une certaine période, mais heureusement, grâce à l'encadrement que j'ai reçu et que je vis dans un environnement favorable, mon entourage m'a grandement aidé à m'en sortir. Mais il faut aussi avouer que je n'ai pas cette prédisposition à passer des heures, et même mes journées, soirées ou même nuits entières devant mon ordi à clavarder ou à écrire sur des forums ou même jouer à des jeux en ligne (lire World of Warcraft ici par exemple) sans arrêt. Il est possible de s'en sortir soi-même, mais il faut savoir se poser les vraies et bonnes questions et savoir y répondre. Certains ne s'en rendent pas compte et ne s'en rendront jamais compte qu'ils ont un problème. Quand Internet devient le centre de ta vie et le jour où tu remplace tes amis par du monde que jamais, tu ne rencontreras, c'est là que ça devient un réel problème. Quand tu en viens à manger devant ton écran d'ordinateur au lieu de manger en compagnie de tes proches, il y a définitivement un problème. Il y a aussi un problème lorsqu'on investit la plupart de notre énergie et de notre temps à travailler sur un supposé projet qui ne rapportera absolument rien, même à long terme et qui ne mènera nulle part. Je peux comprendre que certaines personnes vivent seules et pour contrer la solitude, ils vont passer du temps sur le net, mais tant qu'ils n'en font pas leur vie, ce n'est pas si grave.
Cependant, je me pose une question. Est-ce que ce problème serait inné ou acquis? Je m'explique. C'est certain que le vécu et l'entourage doivent sans aucun doute y jouer un rôle important, et même de premier plan. Mais est-ce qu'une personne peut naître naturellement avec cette prédisposition naturelle à faire un usage abusif d'Internet, un peu comme pour combler un manque voir affectif, comme une personne peut abuser des drogues dures, par exemple? Je crois personnellement que les deux situations peuvent s'appliquer, mais dans le deuxième cas, soit que la personne ne pourra jamais s'en sortir ou soit qu'elle aurait besoin de traitements encore plus importants, comme quoi elle ne sera jamais totalement heureuse. C'est un peu la même chose si on aborde le sujet de la cybercriminalité. Les arguments restent les mêmes.
Enfin, on pourrait tout de même en conclure qu'à différents degrés et ce, depuis les débuts du web, on en est tous un peu accroc, pour la certaine utilité qu'il peut nous apporter. Il suffit tout simplement d'apprendre à doser.
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Décrochage scolaire: Intérêt ou pas pour les études, mais pourquoi?
Mon sujet suivant porte sur le décrochage scolaire. On en parle beaucoup dans l'actualité ces jours-ci et il serait à la hausse, semble-t-il. Je me posais justement une question toute simple: Je n'ai pas été moi-même une élève «modèle» si on peut appeler ça ainsi, j'avais des notes dans la moyenne sans plus et même que j'ai souvent éprouvé des difficultés dans certaines matières à l'école, je subissais de l'intimidation, je n'avais pas beaucoup d'amis. Bref, tous ces facteurs auraient pu faire en sorte que j'aurais décroché assez rapidement de l'école et perdu à jamais mon intérêt pour les études. Non! C'est tout le contraire qui est arrivé. Étant de nature très persévérante, j'ai toujours continué de trimer dur en me fixant des buts malgré tout. J'ai subi tellement d'échecs, mais je me suis toujours relevé, et aujourd'hui, ça m'a tout simplement rendu encore plus forte. J'ai réussi. Je fais maintenant un travail que j'aime et je gagne bien ma vie. Aujourd'hui, le succès me sourit. Mes efforts sont récompensés. Tout ça non seulement grâce à ma nature persévérante et travaillante, mais aussi grâce à l'environnement dans lequel j'ai évolué. J'ai toujours eu le support et l'encouragement de mes parents, ma famille. Mais si je n'avais pas eu tout ça, est-ce que seul ma nature aurait pu me permettre d'atteindre les buts que je m'étais fixés au départ? Ou bien, j'aurais décroché comme plusieurs autres jeunes de mon âge à l'époque? Ma question se résume donc à, est-ce qu'une personne ne peut s'en tenir qu'à elle-même, à une nature entreprenante et fonceuse malgré un manque d'intérêt et de motivation flagrantes pour les études, ou bien il lui faut l'entourage nécessaire pour y arriver? Encore une fois, comme dans l'article plus haut concernant la cyberdépendance, celà serait-il une question d'inné ou d'acquis?
2 commentaires:
Selon moi, tes deux questionnements se rejoignent aussi dans la réponse. Je dirais que c'est inné ET acquis. Je m'explique.
Une personne souffrant de cyberdépendance, c'est quelqu'un qui a manqué d'affection toute sa vie et qui le comble avec Internet plus tard. Comme quand on est enfant et qu'on ne va pas encore à l'école, outre nos parents nous n'avons pas d'ami ou peut-être un seul, alors on s'invente un ami imaginaire.
On ne peut pas être né avec une quelconque dépendance, mais on peut naître cependant avec un manque que l'on comble avec une dépendance. À 3-4 ans c'est l'ami imaginaire, enfant c'est les jouets, les toutous et la télé.
On peut avoir manqué de quelque chose lorsqu'on était dans le ventre de notre mère, il paraît que le bébé ressent tout ce que la mère ressent, comme il ingurgite tout ce qu'elle mange. C'est pourquoi ça peut être inné mais c'est beaucoup plus acquis.
Si on prend ton exemple du décrochage, là aussi j'ai la même opinion. On peut être né avec une personnalité plus lâcheuse, moins fonceuse. Avec le temps, l'entourage, ce qu'on voit et fait, on peut en venir au décrochage si ça ne nous intéresse vraiment pas, si on croit qu'autre chose nous attend hors des bancs d'école et puis, les parents y sont pour beaucoup. Ça m'étonnerait qu'un jeune de 16 ans qui décroche passe inaperçu aux yeux de ses parents. Ou bien ces jeunes ont des parents qui ne les soutiennent pas, ne les encouragent pas ou encore ils s'en foutent totalement. Ou toutes ces réponses.
Par contre j'ai des réserves quant au décrochage en tant que tel. Premièrement, j'ai du mal à concevoir que l'on puisse abandonner le secondaire avant le diplôme. Peut-être est-ce parce que je ne suis pas si lâche que ça ;-) , mais je m'explique vraiment mal comment on peut lâcher si près de la fin. Surtout que de nos jours, sans DES tu vas "pas chier loin", pardon de l'expression.
Deuxièmement, j'ai aussi du mal, justement parce que sans diplôme secondaire une personne n'ira pas loin, que tant de jeunes décrochent. Est-ce vraiment pire qu'avant? Je pense qu'on a eu une période de 20 ans plutôt bonne au niveau de l'éducation au Québec et le décrochage, mais avant et après c'est pas mal pareil, seulement c'est pour des raisons différentes. Voilà, je crois que je soulève une question qui me chicote : POURQUOI les jeunes décrochent-ils?
Les parents qui les poussent trop ou bien s'en foutent? La direction qui n'offre aucun support? Les matières? La cour d'école, les amis? L'école dans son ensemble? Pour faire pareil comme d'autres amis? Parce qu'ils croient que quelque chose de meilleur les attend?
Tiens, j'ai trouvé ce que je tentais d'expliquer, sur wikipédia en recherchant "innéisme" : « une faculté mentale innée peut n'apparaitre que bien après la naissance alors même qu'elle est spécifiée dès la naissance. Ainsi la capacité physiologique des femelles mammifères à produire du lait est innée mais elle ne s'observe que bien plus tard au cours de la vie, au moment de l'allaitement. Il peut donc en être de même avec les facultés mentales. »
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