Grâce à ce documentaire, j'ai retrouvé ma bonne vieille passion. De plus, j'avais délaissé ceux que je peux considérer comme mes graphistes préférés, soit David Carson et Neville Brody. J'y ai également compris beaucoup de choses, comme le fait que ce n'est pas nécessairement parce qu'on utilise Helvetica, ou encore de posséder les toutes dernières versions des logiciels, qu'on est forcément un bon designer proprement dit et vice versa. Un bon designer se sert de son talent pour bien utiliser la fonte, mais ce n'est certes pas son logiciel qui lui donnera son talent. On peut travailler avec une version tout à fait archaïque et y faire de véritables petits bijoux.
Ce qui confirme, dans bien des cas et bien que Helvetica soit très présente dans nos vies, qu'elle est tout de même mal et surutilisée. Je devrais montrer ce documentaire à certains de mes collègues de travail, afin de leur donner un cours sur ce qu'est le design. Ce n'est pas le simple fait d'utiliser du Helvetica «parce que c'est tendance» que vous allez forcément vous démarquer. Il faut utiliser de son bon jugement et se poser la question sur le pourquoi on veut utiliser cette police plus qu'une autre, comme n'importe quelle autre caractère.
Mais pour ceux qui seraient encore sceptiques en disant qu'on ne peut pas être créatifs en travaillant avec du helvetica, qu'ils aillent dire ça à Max Miedinger (son dessinateur) ou encore aux deux autres que j'ai mentionné plus haut. Ouvrez un peu votre esprit et sortez du cadre et vous y découvrirez des petits trésors...
1 commentaire:
Je pense que tous les typophiles ont une attirance pour l'Helvetica. J'étais en deuxième année de graphisme, et même dans ma période Curlz ITC (j'ai honte) je capotais sur la fonte.
Enregistrer un commentaire